La genèse du collectif
Signataire du protocole de Kyoto, la France s’était engagée à ramener en 2010 ses émissions de gaz au niveau de 1990.
Le Premier Ministre de l’époque, Jean-Pierre Raffarin, a fixé au pays l’objectif de diviser par 4 ou 5 la teneur en gaz carbonique de notre atmosphère à l’horizon 2050 (objectif énoncé dans le cadre du débat national sur les énergies le 18 mars 2003).
C’est dans cette perspective que des industriels reconnus du secteur de la construction se sont regroupés au sein du collectif « Isolons la Terre contre le CO2 » pour informer et proposer des actions à la hauteur de l’enjeu.
Les actions doivent continuer
La réduction de la consommation énergétique des bâtiments fait toujours partie des objectifs de la France. Ils ont été renforcés avec la signature de l’accord de Paris et déclinés dans la loi Transition Energétique pour la Croissance Verte.
Les objectifs sont ambitieux et doivent impérativement être respectés si nous voulons limiter le réchauffement climatique à +1,5°C à la fin du siècle.
Pour les bâtiments existants c’est :
- 38 % de consommation énergétique du parc et -50 % d’émissions de GES d’ici 2020.
- 400 000 logements rénovés par an à partir de 2013, 500 000 à partir de 2017 visant ainsi une baisse de 15 % de la précarité énergétique d’ici 2020
- Obligation de rénovation énergétique avant 2025 pour tous les bâtiments privés résidentiels dont la consommation en énergie primaire est supérieure à 330 kWh/m²/an
Pour les bâtiments neufs :
- Généralisation des BEPOS pour toutes les constructions neuves à partir de 2020 (2018 pour les bâtiments publics)
- Consommation d’énergie primaire des bâtiments < quantité d’énergie produite à partir des sources renouvelables du bâtiment
- Obligation pour toutes les constructions neuves dont le permis de construire est déposé à compter du 1er janvier 2017 et pour tous les logements faisant l’objet d’une mutation à compter du 1er janvier 2015, de disposer d’un carnet numérique de suivi et d’entretien.
Sans la mise ne place de plans d’actions, les émissions de gaz à effet de serres continueront d’augmenter, impliquant une réelle menace pour la qualité de vie des futures générations.